Devenirpraticien en thérapie holistique, sophrologue et thérapeute sur Toulouse et Saint Girons

Témoignages Yoga Prénatal

Naissance de Léni

Je crois qu'un accouchement, ça ne se déroule jamais comme on veut. Se préparer c'est bien, se projeter aussi, mais il faut surtout s'attendre à l'inattendu, se préparer à l'imprévisible.

Pour mon troisième accouchement, à onze ans d'écart des précédents, j'ai souhaité me préparer comme jamais je ne l'avais fait. Pour les deux précédents, j'ai joué sur l'instinct ; et pour le coup, je ne m'étais pas trouvée assez préparée pour vivre ce grand moment, si important qu'est la mise au monde. Ces deux accouchements ne se sont pas très bien déroulés car j'ai eu l'impression de ne rien maîtriser. Pour celui-ci, le dernier sûrement, avec plus de recul, j'ai eu envie de mieux prendre en main cette épreuve afin de la vivre pleinement.
Mes deux alliées ont été :
- Juliette avec le yoga prénatal qui m'a guidée avec chaleur dans une préparation corporelle.
- Isabelle Brabant avec son magnifique livre « Vivre sa grossesse et son accouchement » qui m'a permis de me préparer psychologiquement à ce changement dans ma vie et celle de ma famille.
Au final, le 17 octobre dernier, j'ai accouché d'un petit garçon par césarienne. J'étais extrêmement déçue de ne pas l'avoir senti passer par les détroits de mon bassin comme je l'avais si bien imaginé avec Juliette. Mais, lorsque après 10 heures de travail et diverses manipulations, l'équipe a opté pour une césarienne, parce qu'il se présentait en postérieur et ne voulait pas descendre, j'ai eu l'impression de prendre part à la décision. Je n'ai donc pas subi ce choix.
C'est vrai qu'une césarienne est un peu un échec, c'est vrai que pour moi Léni n'est pas né à 12h25 le 17 octobre, que ce n'est pas véritablement une naissance. Mais il est arrivé au monde ce jour là, dans une grande émotion, arrivé dans la vie de ses parents, sereins et fiers de l'accueillir même si le chemin n'était pas celui prévu. Et puis surtout chanceux qu'il soit en pleine forme et si beau !
La préparation avec le yoga m'a menée sur cette voie de sérénité, de maîtrise de soi, de confiance en soi et en son corps, afin de vivre pleinement la venue au monde de mon bébé malgré les aléas de la vie. Je peux dire pour conclure que le travail avec Juliette et Isabelle m'a préparée à vivre sereinement l'imprévu.

Mélanie

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Naissance de Lucien

Pour mon premier accouchement, je n'ai pas su "gérer" les contractions. Je me laissais envahir et j'essayais de lutter contre. Pendant ma seconde grossesse, j'ai donc décidé de prendre une "revanche" sur les contractions ! Le yoga m'a permis d'apprendre à accepter la douleur et l'utiliser comme énergie positive. Le jour de

l'accouchement, la respiration de la vague m'a portée. Une contraction arrivait, je la laissais monter en l'acceptant, en l'encourageant tout en respirant profondément. Quand elle redescendait je visualisais la tête de mon bébé descendre dans mon bassin. C'était très intense, la douleur possédait un sens et devenait plus acceptable.

Mon bébé est né, simplement, en 2 heures !

Elodie

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Naissance de Joakim

J'ai très apprécié les cours de yoga prénatal, et ils m'ont beaucoup aidé à l'hôpital, autant avant la naissance de Joakim qu'après.
Il est né le 2 juin 2015 à 33 semaines + 4 (terme prévu le 24 juillet)
La veille de la césarienne programmée, je me suis mise en pré-travail,(2 mois avant le terme), en tout cas j'avais comme des contractions. ça a duré de 20h00 à 5h00 du matin à peu près, la césarienne était prévue à 8h30, toute la nuit je n'ai pas pu dormir, je n'arrivais pas à rester plus de 5 minutes dans une position, et tout naturellement j'adoptais toutes les postures qu'on avait vu ensemble pour palier à la douleur, elles venaient vraiment naturellement sans que j'ai quoi que ce soit à penser, d'ailleurs je n'arrivais plus à penser, j'étais un peu comme ivre. A ceci s'ajoutaient la respiration et les visualisations qui m'aidaient à supporter des moments de douleurs. Plus ça allait plus j'ai été dans l'acceptation de ce qui se passait. Car jusqu'à ce moment là, j'étais très stressée à l'idée d'accoucher si tôt (j'étais à 20 de tension).
Petit à petit je suis rentrée de plus en plus dans mon corps et de plus en plus en contact avec mon bébé. Et j'acceptais cette douleur, cela devenait comme une danse avec le bébé, une rythmique chaleureuse. Comme s'il m'annonçait qu'il ne fallait pas que je m'inquiète, que tout allait bien se passer. Puis je me suis endormie.
Quand les infirmières m'ont réveillé, j'étais prête, on était prêts. La césarienne s'est bien passée pour moi, car j'étais encore dans cette bulle avec le bébé, un cocon serein. Quand il est sorti, j'ai entendu sa petite voix, il n'a pas eu besoin d'oxygène, ils ont donc pu me le poser sur moi, il était si petit, recroquevillé il devait faire 20 cm, avec une toute petite tête, mais il était déjà bien présent, je l'ai embrassé, j'ai pleuré, puis ils l'ont emmené rapidement pour ne pas qu'il attrape froid. J'ai imaginé comme un écran de protection qui l'entourerai, et prendrait soin de lui. Heureusement, E était là et il a veillé sur lui pendant les deux jours qui ont suivi, où je n'ai pas pu me lever à cause de l'anesthésie et de ma tension trop faible.
Joakim a beaucoup de force de vie. Aujourd'hui, il a bientôt 4 mois, il va très bien, je peux l'allaiter, il grandit bien, on est heureux !

MANA

 

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